Traduction/Grand appartement
Cours gratuits > Forum > Forum anglais: Questions sur l'anglais || En basMessage de machris posté le 10-03-2014 à 17:33:39 (S | E | F)
Bonjour,
Je dois passer le CAPES d'anglais dans un mois, et pour cela, je suis inscrite en master d'enseignement anglais.
Lors d'un précédent devoir, notre professeur nous a rendu nos copies sans faire de commentaire;
je ne connais que ma note qui n'est vraiment pas fameuse: 10,5
Pour cette raison, je vous serais extrêmement reconnaissante, si vous pouviez jeter un coup d'oeil à mon devoir et m'expliquer où sont mes fautes.
Ci-dessous le texte d'origine:
"Anne ne répondait pas, ne disait rien sur le répondeur. Elle n’était pas rentrée. J’avais appelé d’une cabine, à proximité d’un square.
Sans y croire, bien sûr, je m’étais dirigé vers le banc où, dans le square, je m’étais assis avec ma serviette, vers la fin de
l’après-midi. J’avais traîné toute la journée en ville, et, au moment de rentrer, à l’heure où Anne rentrait aussi, en principe,
je m’étais un peu attardé sur ce banc.
Un pressentiment m’y avait retenu. L’idée que j’avais ensuite chassée qu’Anne, peutêtre, ne serait pas rentrée, quand je rentrerais.
Qu’elle ne rentrerait pas. Que c’en serait fini de notre amour, quel mot.
Il n’y avait que moi pour parler d’amour, dans cette maison, depuis quinze jours.
Anne, elle, c’était plutôt silence, silence et compagnie. À peine une présence. Une ombre.
Dans mon grand appartement, Anne glissait, passait d’une pièce à l’autre.
Rangeait, dérangeait, n’en finissait pas de s’installer.
N’avait pas commencé, au juste.
Cherchait sa place, comme si je ne la lui laissais pas toute, la place.
Je me tenais dans le salon, vers le coin droit du canapé, ne bougeais pas tandis qu’Anne glissait sans cesse.
À croire qu’au bout de ces quinze jours, n’ayant toujours rien trouvé pour faire son trou dans mon appartement,
Anne Lebedel allait me demander si ça ne me dérangeait pas, en définitive, qu’elle loue pas trop loin de chez moi un petit studio,
pour garder son indépendance.
Elle viendrait me voir, bien sûr, elle aurait même sa place, qu’elle trouverait mieux,
dans ces conditions, au sein de mon appartement. Une niche, un petit coin, pas davantage.
J’en étais malade, qu’on puisse en arriver là au bout de quinze jours.
Mais on n’en était pas arrivé là. Anne était simplement partie sans rien dire."
Christian Oster, Mon grand appartement, Les Éditions de Minuit, 1999
Et voici ma production:
Anne hadn't answered, hadn't left any message on the answering machine. She was still out. I had called up from a phone booth,
near a public garden.
Obviously hopeless, I had headed for the bench in the public garden, on which I had sat down with my briefcase until the end of the afternoon.
I had hanged around in town all day long and, when it had been time to come back home, the time when Anne should come back too,
I had lingered a bit on this bench.
A foreboding had kept me there. A feeling I had swept away afterwards, that Anne might not be in when I got back. That she wouldn't come back.
That it would be the end of our love - it's such a word!
The last two weeks I had been the only one in the flat to talk about love. As for Anne, it was absolute silence, silence and co.
She was barely a presence, a shadow.
In my large flat,
Anne would glide, leave one room for another.
Tidying, untidying, she kept settling down. In fact, she had never set about it.
She was seeking for her space, as if I were lot leaving her all the space.
I would stand in the lounge, near the right-end corner of the sofa, without moving, whereas Anne kept sliding along.
There is every reason to believe that after two weeks, still being unable to carve out a niche for herself in my flat,
Anne Lebedel was going to ask me if I wouldn't mind her decision to rent a small studio
not too far from my place, in order to keep her independence. She would naturally come and see me and, in these circumstances,
she would even find her place more easily within my flat.
An alcove, a little nook, not anymore. The thought that things could end up like that after only two weeks made me sick.
But things didn't end up like that.
Anne had simply left without a word.
Je sais que ce sujet a déjà été proposé à la session 2009 du Capes, et j'ai déjà consulté la proposition de traduction du jury.
Mais ce qui m'intéresse surtout, c'est de comprendre où se situent mes erreurs, les épreuves d'admissibilité du Capes étant dans un mois.
Merci d'avance pour votre aide.
-------------------
Modifié par lucile83 le 10-03-2014 22:14
Cours gratuits > Forum > Forum anglais: Questions sur l'anglais