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Correction
Message de leon16 posté le 21-05-2019 à 18:46:33 (S | E | F)
Salutation.

Dans le texte ci-dessous, je tente d’appliquer des temps peu employés. Il s’agit d’une histoire de science-fiction, je me doute que certains mots vous paraitront… inconnus. Ce n'est pas très gai, non plus… désolé !
Merci d’avance.


Même si j’avais dû me briser bras et jambes, je n’aurais pu ôter cette vision. Même si j’avais dû me réveiller mille fois, miraculeusement guéri de mille maux ; que je périsse dans les flammes si mon malheur eût été oublié. Quand bien même ma petite fille aurait dû m’émouvoir, désormais privée de sa ressemblance. Quand bien même je fus tombée si profondément dans ma nature, et la découvris vindicative. Bien que je fusse un Andharien, bien que cet homme ne fût plus rien, éperdu, à la dérive dans un univers qui s’écroulait ; j’aurais dû anticiper afin de contrôler mon esprit, mais dès qu’il s’égarait, m’apparaissait Hydrisse en chute libre dans un brouillard de poussière où je hurlais.

Un lendemain intemporel où l’idée d’un deuil ne m’effleura même pas l’esprit, seul sonnait le glas des souvenirs contre lesquels je luttais en vain. Une journée d’errance sous les géants de Craobh qui m’indifféraient, bercée dans les larmes par l’amertume d’un passé radieux que les jours égrenaient, auquel mon esprit s’agrippait par désespoir, où la moindre image atténuée embrasait mes cristaux qui refusaient de s’ouvrir sur ma condition délaissée. Animé d'un désir léthargique, je me complaisais dans cet état décalé, où je n’étais plus qu’un lambeau de chair dont l’esprit tentait de retenir une voile déchirée que, tôt ou tard, le souffle perpétuel de l’existence emporterait dans l’oubli à jamais. À jamais…



Réponse : Correction de leon16, postée le 22-05-2019 à 17:37:33 (S | E)
Bonjour.

Je viens de valider mon email et de compléter ma fiche... supposément sources de votre absence de réponse.
Toutefois, si les choses devaient en rester là, ce serait sans rancune.
Ma question porte sur les temps, la ponctuation. Je répète quatre fois le mot "esprit", peu faire mieux... Une virgule, aussi, je crois... entre "mais et dès qu'elles s'égaraient..."
Je préciserais que je nomme "cristaux", les yeux de ce peuple, car ces gars-là sont des extra-terrestres avec des yeux superbes... Des cristaux, en somme !

Donc, repartons de ceci :

Même si j’avais dû me briser bras et jambes, je n’aurais pu ôter cette vision. Même si j’avais dû me réveiller mille fois, miraculeusement guéri de mille maux ; que je périsse dans les flammes si mon malheur eût été oublié. Quand bien même ma petite fille aurait dû m’émouvoir, désormais privée de sa ressemblance. Quand bien même je fus tombée si profondément dans ma nature, et la découvris vindicative. Bien que je fusse un Andharien, bien que cet homme ne fût plus rien, éperdu, à la dérive dans un univers qui s’écroulait ; j’aurais dû anticiper afin de contrôler mes pensées mais, dès qu’il s’égarait, m’apparaissait Hydrisse en chute libre dans un brouillard de poussière où je hurlais.

Un lendemain intemporel où l’idée d’un deuil ne m’effleura même pas l’esprit, seul sonnait le glas des souvenirs contre lesquels je luttais en vain. Une journée d’errance sous les géants de Craobh qui m’indifféraient, bercée dans les larmes par l’amertume d’un passé radieux que les jours égrenaient, auquel ma conscience s’agrippait par désespoir, où la moindre image atténuée embrasait mes cristaux qui refusaient de s’ouvrir sur ma condition délaissée. Animé d'un désir léthargique, je me complaisais dans cet état décalé, où je n’étais plus qu’un lambeau de chair dont l’âme tentait de retenir une voile déchirée que, tôt ou tard, le souffle perpétuel de l’existence emporterait dans l’oubli à jamais. À jamais…

Merci...






Réponse : Correction de leon16, postée le 22-05-2019 à 17:42:22 (S | E)

J'avais oublié de corriger la forme féminine qui suit "mes pensées"...

Même si j’avais dû me briser bras et jambes, je n’aurais pu ôter cette vision. Même si j’avais dû me réveiller mille fois, miraculeusement guéri de mille maux ; que je périsse dans les flammes si mon malheur eût été oublié. Quand bien même ma petite fille aurait dû m’émouvoir, désormais privée de sa ressemblance. Quand bien même je fus tombée si profondément dans ma nature, et la découvris vindicative. Bien que je fusse un Andharien, bien que cet homme ne fût plus rien, éperdu, à la dérive dans un univers qui s’écroulait ; j’aurais dû anticiper afin de contrôler mes pensées mais, dès qu’elles s’égaraient, m’apparaissait Hydrisse en chute libre dans un brouillard de poussière où je hurlais.

Un lendemain intemporel où l’idée d’un deuil ne m’effleura même pas l’esprit, seul sonnait le glas des souvenirs contre lesquels je luttais en vain. Une journée d’errance sous les géants de Craobh qui m’indifféraient, bercée dans les larmes par l’amertume d’un passé radieux que les jours égrenaient, auquel ma conscience s’agrippait par désespoir, où la moindre image atténuée embrasait mes cristaux qui refusaient de s’ouvrir sur ma condition délaissée. Animé d'un désir léthargique, je me complaisais dans cet état décalé, où je n’étais plus qu’un lambeau de chair dont l’âme tentait de retenir une voile déchirée que, tôt ou tard, le souffle perpétuel de l’existence emporterait dans l’oubli à jamais. À jamais…



Réponse : Correction de jij33, postée le 24-05-2019 à 16:42:52 (S | E)
Bonjour
Le sens de certaines de vos phrases m'échappe complètement, mais occupons-nous essentiellement de leur correction grammaticale, tout en essayant de rendre le contenu plus compréhensible...

Même si j’avais dû me briser bras et jambes (à la fin du texte, le narrateur n'est plus qu'un "lambeau de chair" : bras et jambes sont donc probablement déjà perdus...), je n’aurais pu ôter cette (il aurait été utile de savoir de quelle vision il s'agit...) vision. Même si j’avais dû me réveiller mille fois, miraculeusement guéri de mille maux(remplacer le point-virgule par une virgule) ; que je périsse dans les flammes si mon malheur eût été oublié (incorrect : il vaudrait mieux que le sujet soit "je", comme au début de la phrase et ce plus-que-parfait du subjonctif ne convient pas). Quand bien même ma petite fille aurait dû m’émouvoir, désormais privée de sa ressemblance (on s'attend à une virgule et à une fin de phrase contenant la proposition principale. Quant au sens... de quelle ressemblance s'agit-il ?). Quand bien même je fus tombée (au conditionnel passé et une question sur le genre du narrateur : masculin comme dans "guéri" ou féminin comme dans "tombée"? Probablement masculin, puisqu'il est plus loin "un Andharien") si profondément dans ma nature ("tomber dans sa nature" n'a pas de sens), et la découvris vindicative (quel est le mot que qualifie cet adjectif ?). Bien que je fusse un Andharien, bien que cet homme (de quel homme parlez-vous ? Un récit peut être original, c'est même très bien, mais il faut que le lecteur le trouve logique et compréhensible) ne fût plus rien, éperdu, à la dérive dans un univers qui s’écroulait ; j’aurais dû anticiper afin de contrôler mes pensées mais, dès qu’elles s’égaraient, m’apparaissait Hydrisse en chute libre dans un brouillard de poussière où je hurlais.

Un lendemain intemporel où l’idée d’un deuil ne m’effleura même pas l’esprit, seul sonnait le glas des souvenirs contre lesquels je luttais en vain. Une journée d’errance sous les géants de Craobh (les géants dont vous parlez sont-ils des arbres ? C'est en tout cas ce que je comprends) qui m’indifféraient, bercée (féminin ou masculin ?)dans les larmes par l’amertume d’un passé radieux que les jours égrenaient, auquel ma conscience s’agrippait par désespoir, où la moindre image atténuée embrasait mes cristaux qui refusaient de s’ouvrir sur ma condition délaissée(pourquoi délaissée ? Le mystère s'épaissit de nouveau). Animé d'un désir léthargique, je me complaisais dans cet état décalé, où je n’étais plus qu’un lambeau de chair dont l’âme tentait de retenir une voile déchirée que, tôt ou tard, le souffle perpétuel de l’existence emporterait dans l’oubli à jamais. À jamais…

Solliciter les membres de ce forum pour de l'aide à la correction implique que vous renvoyiez votre texte jusqu'à ce qu'il ne présente plus d'erreurs. Alors, c'est à vous !



Réponse : Correction de leon16, postée le 25-05-2019 à 13:31:40 (S | E)
Un grand merci pour votre aide.
Il s'agit d'une suite, d'un essai d'introduction afin de semer un maximum de doutes, en effet. J'explique clairement ces doutes par la suite, j'épargnerai votre généreuse contribution. Vu qu'il s'agit d'une suite, le lecteur est censé connaitre certaines choses, les géants de Craobh sont des arbres, bien vu.
Dans l'aventure précédente, le héros vit une histoire d'amour qui se termine au début du second d'une façon, vous l'avez deviné, dramatique.


Je clignais les paupières sous la lumière blanche d'un médikit, mon bras était comme neuf, mais je ne pus éviter de revoir le drame qui m'avait conduit dans cet état. Même si j’avais dû me briser bras et jambes, je n’aurais pu ôter cette vision. Même si j’avais dû me réveiller mille fois, miraculeusement guéri de mille maux, que je périsse dans les flammes si j'avais oublié mon malheur (1). Quand bien même ma petite fille aurait dû m’émouvoir, désormais privée d'un de ses parents (2), quand bien même je fus sujet (3) à une invasion de sentiments vindicatifs, dont je ne soupçonnais pas l'existence. (4) Bien qu'au rang d'un Andharien déchu, j'en fus arrivé, éperdu, à la dérive dans un univers qui s’écroulait ; j’aurais dû anticiper afin de contrôler mes pensées mais, dès qu’elles s’égaraient, m’apparaissait Hydrisse en chute libre dans un brouillard de poussière où je hurlais.
(1) J'ai trituré cette énoncée un nombre de fois incalculable, je voulais mettre : "m'eût été arraché." Mais... Arraché de quoi. Je reviens donc à mon idée de départ au plus-que-parfait.
(2) Je reviens à quelque chose de plus classique, sans préciser que ce soit sa mère, mais je suppose que c'est évident.
(3) Sans commentaires sur le "e". Le temps est-il correct ? Je ne comprends pas trop votre remarque.
(4) Répéter "je fusse" ne m'enchantait pas. Cette forme est quand même vieillotte, votre avis là-dessus m'intéresse d'ailleurs. Je l'enlève donc.

Un lendemain intemporel où l’idée d’un deuil ne m’effleura même pas l’esprit, seul sonnait le glas des souvenirs contre lesquels je luttais en vain. Sous les géants de Craobh qui m’indifféraient, je vécus une journée d’errance, bercée dans les larmes par l’amertume d’un passé radieux que les jours égrenaient, auquel ma conscience s’agrippait par désespoir, où la moindre image atténuée embrasait mes cristaux qui refusaient de s’ouvrir sur ma condition délaissée (1). Animé d'un désir léthargique, je me complaisais dans cet état décalé, où je n’étais plus qu’un corps vidé (2) dont l’âme tentait de retenir une voile déchirée que, tôt ou tard, le souffle perpétuel de l’existence emporterait dans l’oubli à jamais. À jamais…
(1) Le mystère, en effet, j'aurais presque envie de dire : tant mieux !
Je pourrais mettre à la place "endeuillée". Mais ce mystère étant résolu quelques lignes par la suite, autant le laisser le planer, non ?
(2) Un lambeau de chair imagé... Un peu trop peut-être. Vous savez quand vous marchez, mais que la tête est ailleurs, comme si le corps n'existait pas. Je sais, je suis perché...

Salutations.






Réponse : Correction de jij33, postée le 25-05-2019 à 16:27:58 (S | E)
Bonjour leon16

Dans l'aventure précédente, le héros vit une histoire d'amour qui se termine au début du second (chapitre )d'une façon, vous l'avez deviné, dramatique.


Je clignais les paupières sous la lumière blanche d'un médikit (j'imagine que le lecteur sait ce dont il s'agit : un hôpital ou un dispensaire...), mon bras était comme neuf, mais je ne pus éviter de revoir le drame qui m'avait conduit dans cet état. Même si j’avais dû me briser bras et jambes, je n’aurais pu ôter ("effacer" me paraît plus approprié) cette vision. Même si j’avais dû me réveiller mille fois, miraculeusement guéri de mille maux, que je périsse (vu que le reste de la phrase est au passé, la concordance des temps exige ici un subjonctif plus-que-parfait) dans les flammes si j'avais oublié mon malheur (1). (remplacer le point par une virgule, ce qui suit n'étant pas une phrase, mais un ensemble de trois subordonnées) Quand bien même ma petite fille aurait dû m’émouvoir, désormais privée d'un de ses parents (2), quand bien même je fus (au conditionnel passé, comme dans la subordonnée précédente) sujet (3) à une invasion de sentiments vindicatifs, dont je ne soupçonnais pas l'existence. (4) Bien qu'au rang d'un (les mots soulignés ne sont pas nécessaires) Andharien déchu, j'en fus arrivé ("bien que" doit être suivi du subjonctif : subjonctif plus-que-parfait, en l'occurrence), éperdu, à la dérive dans un univers qui s’écroulait ; (remplacer le point-virgule par une virgule) j’aurais dû anticiper afin de contrôler mes pensées mais, dès qu’elles s’égaraient, m’apparaissait Hydrisse en chute libre dans un brouillard de poussière où je hurlais.
(1) J'ai trituré cette énoncée cet énoncé un nombre de fois incalculable, je voulais mettre : "m'eût été arraché." Mais... Arraché de quoi. Je reviens donc à mon idée de départ au plus-que-parfait.
(2) Je reviens à quelque chose de plus classique, sans préciser que ce soit sa mère, mais je suppose que c'est évident. Oui. Ouf !
(3) Sans commentaires sur le "e". Le temps est-il correct ? Je ne comprends pas trop votre remarque.
(4) Répéter "je fusse" ne m'enchantait pas. Cette forme est quand même vieillotte, votre avis là-dessus m'intéresse d'ailleurs. Je l'enlève donc. La concordance des temps n'est pas vieillotte et elle est généralement respectée dans les textes littéraires.

Un (pourquoi "un" ? S'il s'agit du lendemain d'un cataclysme vécu par le narrateur, le déterminant démonstratif conviendra mieux) lendemain intemporel où l’idée d’un deuil ne m’effleura même pas l’esprit, seul sonnait le glas des souvenirs contre lesquels je luttais en vain. Sous les géants de Craobh qui m’indifféraient, je vécus une journée d’errance, bercée (c'est donc la journée qui est bercée...) dans les larmes par l’amertume d’un passé radieux que les jours égrenaient, auquel ma conscience s’agrippait par désespoir, où la moindre image atténuée embrasait mes cristaux qui refusaient de s’ouvrir sur ma condition délaissée (1). Animé d'un désir léthargique (alliance de mots pour le moins surprenante, mais admettons !), je me complaisais dans cet état décalé, où je n’étais plus qu’un corps vidé (2) dont l’âme tentait de retenir une voile déchirée(groupe de mots tout à fait hermétique pour moi ! Je l'aurais mis au masculin, pensant que c'était peut-être une allusion à un lambeau du vêtement vaporeux de la femme aimée, mais... ce n'est pas sûr ! Je vous laisse libre de votre choix et me résignerai à ne pas comprendre) que, tôt ou tard, le souffle perpétuel de l’existence emporterait dans l’oubli à jamais. À jamais…
(1) Le mystère, en effet, j'aurais presque envie de dire : tant mieux !
Je pourrais mettre à la place "endeuillée". Mais ce mystère étant résolu quelques lignes par la suite, autant le laisser le planer, non ?
(2) Un lambeau de chair imagé... Un peu trop peut-être (certes !). Vous savez quand vous marchez, mais que la tête est ailleurs, comme si le corps n'existait pas. Je sais, je suis perché... Un peu, assurément ! . Bon, je vais soigner ma céphalée naissante par une marche en forêt !
Bonne fin de semaine !



Réponse : Correction de gerondif, postée le 25-05-2019 à 17:41:10 (S | E)
Jij33, vous méritez les Palmes Gameofthronomiques !



Réponse : Correction de jij33, postée le 25-05-2019 à 18:19:43 (S | E)
À défaut des palmes académiques, ça me convient !



Réponse : Correction de leon16, postée le 25-05-2019 à 19:32:24 (S | E)


Un médikit régénère les tissus, une guerre m'a permis de mettre ces engins en évidence. Il s'agit du second volume. Le premier est constitué de trois nouvelles ou parties. J'utilise cette histoire comme un chaudron que je brasse depuis quelques années. J'ai commencé à la troisième personne, puis je me suis dit pourquoi pas à la première. J'ai compilé l'histoire pour ne conserver que l'intrigue principale. En gros, j'imagine une civilisation au sommet de l'évolution dans tous les domaines, scientifiques et spirituels. Ce qui m'intéresse principalement étant le regard qu'ils porteraient sur nous, notamment sur les problèmes actuels avec les énergies, le système financier, etc. Est-ce possible de vivre sans argent ? Comment nous comporterions-nous ? Quelle sacrifices devrions-nous concéder ? Une certaine sagesse devrait nous habiter dans ce cas, ainsi qu'une grande tolérance, maitre mot de ce peuple.

Je clignais les paupières sous la lumière blanche d'un médikit, mon bras était comme neuf, mais je ne pus éviter de revoir le drame qui m'avait conduit dans cet état. Même si j’avais dû me briser bras et jambes, je n’aurais pu (1) effacer cette vision. Même si j’avais dû me réveiller mille fois, miraculeusement guéri de mille maux, que j'eusse péri (2) dans les flammes si j'avais oublié mon malheur, (3) quand bien même ma petite fille aurait dû m’émouvoir, désormais privée d'un de ses parents, quand bien même j'aurais été sujet (4) à une invasion de sentiments vindicatifs, dont je ne soupçonnais pas l'existence. Bien qu'à un Andharien déchu, j'en fusse arrivé (5), éperdu, à la dérive dans un univers qui s’écroulait, (6) j’aurais dû anticiper afin de contrôler mes pensées mais, dès qu’elles s’égaraient, m’apparaissait Hydrisse en chute libre dans un brouillard de poussière où je hurlais.
(1) Pourquoi pas.
(2)(3)(4)(5)(6) OK.

Ce lendemain... intemporel ou pas... Est-ce cela ? Ainsi peut-être, en suivant la chronologie simplement :

Le lendemain, intemporel lendemain où je déambulais dans la forêt, l’idée d’un deuil ne m’effleura même pas l’esprit, seul sonnait le glas des souvenirs contre lesquels je luttais en vain. Sous les géants de Craobh qui m’indifféraient, j'errais tel un automate, bercé (1) dans les larmes par l’amertume d’un passé radieux que les jours égrenaient, auquel ma conscience s’agrippait par désespoir, où la moindre image atténuée embrasait mes cristaux qui refusaient de s’ouvrir sur ma condition délaissée. (2) Je me complaisais dans cette léthargie, où je n’étais plus qu’un corps vidé dont l’âme tentait de retenir (3) une voile déchirée que, tôt ou tard, le souffle perpétuel de l’existence emporterait dans l’oubli à jamais. À jamais…
(1) Exact, mais plus maintenant.
(2) Nouvelle formule.
(3) Oui, bon... La voile symbolise des images, des souvenirs qui s'effacent, que le temps efface, des souvenirs de cette femme effectivement. J'avoue ne pas avoir fait le lien avec le voile auquel vous faites allusion, je pensais bateau, marine, vent et élément. Peut-être qu'au fil des relectures ceci serait apparu, comme c'est souvent le cas. De plus je vois le mot "voile" comme un écran, une incompréhension qui couvre quelque chose au niveau des consciences, le voile des illusions, des trucs comme ça. J'utilise assez souvent, dans ce récit, ce voile qui aveugle par les mensonges des religions ou des gouvernements... Hem ! primitifs. Le voile se déchire, etc.
J'en oublie le sens premier, une matière, un tissu. Donc pour moi, et surtout dans le sens du récit, un voile déchiré pourrait exprimer quelque chose qui se dévoile, se révèle, ce qui serait totalement faux dans le contexte présent... Bref ! Suis-je clair ?

Je reformulerai peut-être. Je profite du samedi pour redescendre de mon perchoir, un barbecue m'attend, le premier de l'année, mais je crains que nous terminions dans le garage !

Je vous souhaite un bon weekend, et encore merci.






Réponse : Correction de leon16, postée le 25-05-2019 à 19:38:36 (S | E)
Je viens de voir vos réactions, ravi de vous avoir apporté le sourire, c'est réciproque.



Réponse : Correction de jij33, postée le 25-05-2019 à 23:19:52 (S | E)
Bonsoir
Votre texte est grammaticalement correct, hormis ceci : Bien qu'à un Andharien déchu, j'en fusse arrivé -> Bien que, Andharien déchu, j'en fusse arrivé... Le groupe entre virgules est apposé au sujet « j' ».
Bonne continuation.



Réponse : Correction de leon16, postée le 26-05-2019 à 09:38:13 (S | E)





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